Le « genre », différence entre les sexes socialement établie, est encore souvent l’objet de discriminations. C’est pourquoi la loi « gender mainstreaming », votée en 2007 en Belgique, vise à intégrer une dimension de genre dans toutes les politiques publiques, se devant de montrer l’exemple, notamment dans leurs communications officielles. L’objectif est d’éviter les stéréotypes et toute forme de sexisme, de communiquer de manière respectueuse et inclusive. Tant d’éléments importants mais pas toujours pris en compte ! Voyons comment l’IRET s’y applique…
Des premiers contacts d’un nouveau secteur à la cérémonie, l’IRET se veut attentif à la participation équilibrée des participant·e·s, qu’il s’agisse des membres du Comité organisateur, des personnes inscrites ou de tout autre intervenant·e. Pour trouver cet équilibre, voici un aperçu des points d’attention.
- Rechercher des expert·e·s au sein de chaque secteur.
- Planifier un événement/réunion à des horaires conciliables avec la vie privée.
- S’exprimer de manière claire, lisible et/ou audible, et inclusive (voir l’article).
- Réfléchir avec les membres des Comités à adapter les critères de sélection aux réalités vécues par les femmes et à élargir ces critères à d’autres valeurs mettant en avant les qualités humaines (soft-skills, savoirs‑être…).
- Revoir les supports de communication (site internet, page Facebook…) de manière à évoquer visuellement la diversité (photos, couleurs…) et rompre les stéréotypes persistants liés aux emplois.
- Étudier les statistiques genrées (inscriptions, campagnes de communication…) et faire état des conclusions au rapport annuel.
Plus d’infos : Forum des Femmes/Actions